Fiction ou réalité bis

Je prends mon café comme tous les matins, un café acheté au magasin coopératif de commerce équitable. Ce soir je participerai au conseil de quartier et je ne pourrai pas aller chercher mes enfants à l’école. Le centre de loisirs les accueillera. Tous les jeudis, mes enfants sont conduits au conservatoire pour leur cours de musique, le mardi en revanche ce sont les professeurs du conservatoire qui se déplacent au centre de loisirs.

J’ai croisé dans l’escalier mon voisin qui va travailler. Il a trouvé un nouvel emploi de menuisier dans la nouvelle zone artisanale. Lui et sa famille ont été récemment régularisés grâce au Conseiller juridique de la mairie qu’il a pu consulter à la Maison pour tous de notre quartier. Et comme tous les vendredis en revenant du travail, il nous ramènera le panier de légumes de la coopérative agricole de vente directe qui se trouve à côté de son travail.

Je sors de chez moi, et croise l’infirmière du centre de santé qui, comme tous les jours, vient donner des soins à Madame Martin du rez-de-chaussée. Elle a 82 ans et c’est bien que la mairie lui apporte ses repas. La mairie a trouvé quelqu’un pour s’occuper d’elle 3 heures par jour. C’est Christelle, une jeune femme qui habite le quartier qui a été recrutée et formée. Elle s’occupe pour l’instant d’aide à la personne ; plus tard elle envisage de former à son tour d’autres salariés de la mairie. A présent qu’elle a un emploi fixe, avec la caution locative de la mairie elle ne sera plus obligée de vivre en colocation ; elle pourra s’installer dans un appartement avec son ami.

En sortant, je constate avec bonheur que depuis la rénovation de l’immeuble, il n’y a plus de tag ni de dégradation. C’est vrai que les jeunes du quartier ont un terrain de sport, qu’ils peuvent aller facilement à la piscine, au cinéma et qu’ils se déplacent aisément à Paris. Ils ne parlent plus que du dernier match qu’ils ont joué ou de la pièce de théâtre qu’ils sont allés voir avec leur professeur. C’était la première fois qu’ils y allaient.

Cette tranche de vie n’est pour l’instant qu’une fiction. Grâce à nos propositions cela peut rapidement devenir une réalité.
Si nous sommes élus, nous nous engageons à mettre en œuvre un programme d’urgence sociale qui permettra de vivre dans une ville plus solidaire, apaisée et respectueuse de l’environnement
Le document que vous avez entre les mains vous donne un aperçu de notre programme.
Nous ne manquons pas d’idées et la totalité de nos propositions est disponible sur notre site Internet. Par simple appel téléphonique au 01 43 01 21 35 nous vous l’enverrons gratuitement.

Les 118 propositions du PC : 118 propositions

Voila, j'espère que vous avez lu attentivement le texte, encore une fois j'attend avec impatience vos remarques et commentaires et je vous assure que vous serez publié.